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INTERVIEW: Devenir Cannabiculteur par Lecoq CBD, entre Passion et Aventure !


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Intro: Aujourd’hui sur Hollyweed, nous avons le plaisir de vous proposer une plongée dans l’univers fascinant du cannabis à travers une rencontre exclusive avec Jérôme, fondateur de Lecoq CBD et cannabiculteur passionné. Ce Normand d’origine, après plusieurs années d’aventures en Californie, au cœur du mythique Triangle d’Émeraude, a décidé de revenir en France pour se lancer dans une activité encore méconnue et souvent controversée : la culture de cannabis.

Au cours de cet échange, Jérôme nous partage son parcours atypique, ses motivations profondes, les défis qu’il a dû relever, et sa vision pour l’avenir du marché du cannabis en France. Une interview riche en enseignements, qui vous emmènera de la Californie sauvage à une parcelle de Normandie où la passion de la terre et de la plante s’exprime avec authenticité.

Préparez-vous à découvrir un métier exigeant et une personnalité inspirante, à la croisée de l’agriculture et de l’innovation.


Benjamin (Hollyweed) : Bonjour Jérôme, ravi de te recevoir aujourd’hui ! Pour commencer, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Jérôme (Lecoq CBD) : Bien sûr ! J’ai 39 ans et je viens de Normandie, plus précisément de l’Eure, où je me suis installé en 2024. Avant cela, j’ai vécu en Californie, dans le fameux Triangle d’Émeraude, où j’étais cultivateur de cannabis. Cette passion pour la terre, je la dois à mes racines : ma famille est dans l’agriculture depuis plusieurs générations.


Benjamin : Et avant de devenir cannabiculteur, tu faisais quoi ?

Jérôme : Avant, j’étais journaliste. Entre 2010 et 2018, j’ai travaillé dans des journaux locaux en Normandie, puis comme pigiste et photographe saisonnier dans des stations de ski. C’est en réalisant un reportage sur des fermes illégales de cannabis en Californie que j’ai eu une révélation. Cet univers m’a fasciné et j’ai décidé d’y retourner régulièrement, jusqu’à ce qu’un cultivateur me propose de m’installer là-bas à plein temps en 2018.


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Benjamin : Qu’est-ce qui t’a attiré dans cette culture, au-delà de la plante elle-même ?

Jérôme : C’est tout un ensemble : la diversité des variétés, les saveurs incroyables, et surtout l’esprit communautaire qu’on trouve dans le milieu. En Californie, c’était comme vivre dans un western moderne, avec une nature sauvage et une mentalité de pionniers.


Benjamin : Et pourquoi être revenu en France ?

Jérôme : La situation en Californie est devenue compliquée après la légalisation en 2016. Les petites fermes ont souffert de la chute des prix et des réglementations coûteuses. Revenir en France représentait un défi, mais aussi une opportunité. Je voulais montrer qu’on pouvait cultiver du cannabis de manière écoresponsable, même dans un pays conservateur comme le nôtre.


Benjamin : Parle-nous un peu de tes débuts ici. Le lancement de ton activité, c’était facile ?

Jérôme : Pas du tout ! Il a fallu trouver un terrain, naviguer dans un cadre réglementaire assez flou et comprendre les subtilités de l’entrepreneuriat en France. Heureusement, j’ai pu compter sur France Cannabis, une association qui accompagne les professionnels du secteur.


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Benjamin : Et tu as financé tout ça tout seul ?

Jérôme : Oui, j’ai préféré éviter les démarches pour obtenir des aides, trop complexes à mon goût. Ça m’a obligé à être créatif et à optimiser mes ressources, une habitude que j’ai prise en Californie.


Benjamin : Quelles ont été les plus grosses difficultés au départ ?

Jérôme : Ouvrir un compte bancaire professionnel, sans hésiter. Et puis il y a les contraintes administratives, très lourdes en France.


Benjamin : Parlons un peu de ton quotidien. À quoi ressemble une journée type de cannabiculteur ?


Jérôme : Ça dépend beaucoup de la saison. L’été, je travaille tôt le matin et tard le soir pour éviter les grosses chaleurs. Pendant les récoltes, c’est une autre histoire : tout s’arrête pour se consacrer à cette étape cruciale. Mais j’essaie d’instaurer une routine, comme nourrir les plantes chaque lundi.


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Benjamin : Et côté variétés, qu’est-ce que tu cultives ?

Jérôme : Je choisis des variétés précoces, adaptées au climat humide de Normandie, qui peut favoriser les moisissures.


Benjamin : Et tes méthodes de culture, elles sont spécifiques ?

Jérôme : Je travaille exclusivement en organique : engrais naturels, désherbage manuel, et aucun pesticide. Mon objectif, c’est de créer un écosystème équilibré en intégrant des plantes compagnonnes et en utilisant des amendements locaux.


Benjamin : Passons au cadre légal. Comment tu gères les contraintes réglementaires ?

Jérôme : Je suis membre de France Cannabis, ce qui me permet d’être informé des évolutions. Mais la limite des 0,3 % de THC reste un vrai défi : il faut récolter au bon moment pour être en conformité.


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Benjamin : Et selon toi, le marché du cannabis en France, il va évoluer comment ?

Jérôme : Je pense qu’on se dirige vers une légalisation du cannabis récréatif d’ici trois ou quatre ans. Ce sera une opportunité incroyable, mais il faudra veiller à protéger les petits producteurs pour éviter les dérives qu’on a vues en Californie.


Benjamin : Pour finir, quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer dans ce métier ?

Jérôme : Commencez petit à petit et apprenez des autres. Il faut être prêt à affronter des défis, mais c’est une activité passionnante.


Benjamin : Merci Jérôme pour cet échange passionnant ! Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Jérôme : Apprenez à reconnaître un produit de qualité et soutenez les producteurs éthiques. Et surtout, méfiez-vous des nouvelles molécules douteuses qui peuvent être dangereuses pour la santé.


Benjamin : Merci beaucoup ! À bientôt sur Hollyweed !


Contact:

Site Web : en cours de construction | LecoqCBD@gmail.com

FaceBook : Lecoq CBD

Instagram : lecoqcbd


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